Des mots, des livres, des maux #2
- virginie champion
- 2 févr. 2024
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 févr.
Je m'adresse à vous qui souffrez peut-être de dépression. Si vous me permettez, on va se tutoyer. Ce tutoiement ici, il sert à nous mettre l'un l'autre en résonnance, à nous mettre en proximité l'un·e l'autre.
Lorsque la dépression s'abat sur tes épaules, le futur n'existe pas. Le présent douloureux t'engluent. Ton regard est obnubilé par la souffrance et tu te replies sur toi. A cela, tu ne peux rien, c'est l'effet de la maladie.
Cependant, tu as l'opportunité de devenir un grand athlète chaque jour. Alors dès à présent, même sans envie, remets-toi en marche, le regard levé vers l'horizon. C'est une des meilleures façons de minimiser l'impact délétère de la dépression. Tu peux faire des projets, même si pour toi, ils n'ont plus aucun goût pour le moment. Des projets, même petits, mais des projets quand même. Voici quelques exemples de ce que tu peux accomplir aujourd'hui : marcher 20 minutes, te préparer un plat que tu vas cuisiner par toi-même, allez chez le coiffeur, prendre un café en terrasse, dessiner ou écrire durant 20 minutes. Tu manques d'idées ? Tu peux commencer par faire une liste de petites choses à faire et en faire une à deux par jour, en commençant par les moins longues et les moins compliqués.

Peu importe le plaisir, peu importe l'envie, juste lever la tête, faire des projets et les faire. Ce sera ta meilleure arme.
Si tu penses souffrir de dépression, il est important de rompre le sentiment d'isolement et de honte. Tu peux en parler à un médecin, consulter un psychologue ou un psychiatre.
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